
L’Atalanta reste-t-elle sexy sans Gasperini ?
À la suite du départ du duc de Bergame Gian Piero Gasperini à l’intersaison, l’Atalanta entame sa phase de transition. Si la philosophie du club reste sensiblement la même, l’absence de son architecte risque de déjà peser ce mercredi face aux champions d’Europe parisiens.
Depuis le Parco della Rocca e Fauna Orobica de la Città Alta, les supporters de l’Atalanta peuvent scruter le Stadio Atleti Azzurri d’Italia avec un pincement au cœur. Lors de ces dernières années, ce temple du football italien, racheté à la municipalité en 2017, s’est transformé en cour des miracles pour les fans de la Déesse . L’espérance et la foi inébranlables de ces tifosi, habitués toute leur vie à suivre leur club végéter entre la Serie A et la Serie B, ont enfin été récompensées par l’équipe portée par le messie, Gian Piero Gasperini. En neuf saisons sur le banc du club lombard, l’entraîneur a empoché quatre podiums en Serie A, maintes victoires contre les mastodontes du Calcio , et surtout une Ligue Europa, le premier trophée majeur du club depuis 1963. Au grand dam des supporters, cette parenthèse dorée s’est clôturée en fin de saison dernière, quand l’évêque baptisé par la ville s’est envolé vers la cité des papes pour guider l’AS Roma.
Ivan pas que du rêve
Preuve d’une anticipation sans faille du board bergamasque, le remplaçant de la légende locale n’a pas attendu longtemps avant d’être connu. Dès le mois de juin dernier, la famille Percassi, à la tête du club, a officialisé l’arrivée d’Ivan Jurić sur le banc. Pour faciliter la transition post-Gasperini, le directeur sportif du club Tony D’Amico, a opté pour un entraîneur qu’il a connu lorsqu’il officiait au Hellas Verone. À l’époque, Jurić avait emmené le promu gialloblù dans le top dix de la Serie A à deux reprises avant de quitter la Vénétie pour filer au Torino. D’Amico connaît donc bien ses méthodes de travail, son plan de jeu et sa capacité à amener des jeunes joueurs au plus haut niveau, une des caractéristiques principales de Gasperini. Autre familiarité avec l’ADN Atalanta, le Croate a joué sous les ordres de l’Italien au Genoa. Dans sa jeune carrière d’entraîneur, il a également officié comme entraîneur adjoint auprès de la Gasp’ lors de son passage à l’Inter Milan. Ce pedigree a visiblement séduit les propriétaires, désireux de perpétuer l’héritage. « Nous avons accueilli Ivan avec enthousiasme et confiance, convaincus qu’il saura pr
Par Mathis Blineau-Choëmet pour SOFOOT.com
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